Découvrez Lindfield, une marque qui véhicule les valeurs britanniques du thé.
D’où vient le nom de votre marque ?
Il vient du village où nous avons résidé pendant une dizaine d’année dans le Sussex et où réside encore nos cœurs…
Comment est née votre marque ? Racontez-nous son histoire.
Nous avons des amis aux USA et Allemagne qui sont dans le monde du thé depuis plusieurs générations.
Nous avons appris ce métier avec eux, au fil des années, et ils nous ont fait connaitre un grand nombre de planteurs et plantations à travers le monde.
Et votre marque aujourd’hui, qu’est-elle devenue ?
Nous avons choisi de rester une marque surtout régionale plutôt que nationale, nous nous sentons d’abord bretons et celtiques et, (s’il reste encore de la place) français.
Quelles sont les valeurs que vous voulez défendre ?
Nous essayons d’abord d’offrir des thés avec le meilleur rapport qualité / prix possible.
En ce qui concerne le bio, nous avons arrêté de cotiser à un organisme bio (VERITAS QUALITE France) il y a 3 ans, considérant qu’il est inutile de faire supporter des coûts supplémentaires à nos clients.
Il faut savoir que , bien souvent, nous achetons directement sur des plantations qui ont déjà des certifications biologiques internationales et sont contrôlées régulièrement. Les organismes de certification sont des entreprises commerciales, pas des sociétés à but non lucratifs, donc je n’ai pas confiance. ( A propos de cela, voir ce qui est arrivé à l’agriculteur en France qui ne voulait pas utiliser des pesticides que l’organisme bio lui demandait d’utiliser l’année dernière).
Qu’est-ce qui vous définit comme une marque de thés française, et plus particulièrement bretonne?
Nous sommes effectivement établi en France métropolitaine mais nous ne nous définissons pas comme une marque française. Nous préférons être porteur des traditions britanniques du thé.
Historiquement, le thé français était celui importé des colonies françaises de l’Indochine, alors que nous mettons plutôt en avant les thés en provenance de l’ancien empire britannique (Inde, Sri Lanka, etc..)
Au XVIII ème siècle, la Bretagne était tout particulièrement associée au commerce du thé britannique car les ports comme Saint Malo et Morlaix principalement abritaient des entrepôts, loués par les anglais, pour stocker le thé qui était ensuite importé en contrebande en Angleterre. Cette contrebande était très lucrative, plus que le Brandy ou Gin, car la taxe était par exemple de 5 Shilling (112%) par livre de thé en 1711. La contrebande s’arrêta en 1784 après le passage de la loi Commutation Act qui réduisit la taxe à 12%.
Qu’est-ce qui fait la spécificité, le petit “plus” de vos thés, selon vous ?
Peut-être le fait que nous choisissons des arômes puissants pour nos mélanges aromatisés et que, étant une entreprise artisanale, les mélanges gardent plus de fraicheur à cause de la petite quantité produite à chaque cycle de production.
Votre marque, en quelques chiffres ?
20 ans (le 1er avril 2016) que le magasin de Dinard est ouvert
200 thés sur notre catalogue
Et en 3 mots ?
San-thé – Simplici-thé – Honnête-thé
Racontez-nous une anecdote sur l’un de vos thés : origine du nom, pourquoi vous l’avez créé, le choix des arômes… par exemple.
Un nouveau mélange aromatisé est parfois le fruit d’une simple rencontre :
Lors d’un salon SIAL à Paris il y a quelques années, j’ai rencontré un monsieur charmant des émirats et avons discuté longuement de chevaux.
En effet, lui propriétaire d’une écurie de pur-sang arabe, et moi , au travers de mon père, cavalier Spahi, qui vivait avec son pur-sang arabe, et pratiquait la fantasia.
Évidemment, nous nous sommes retrouvé à parler du thé et il m’a demandé de lui faire un thé à la date et figue de barbarie, dont il m’a envoyé de superbes exemplaires afin que nous puissions mettre au point la recette.
C’est ainsi qu’est né celui que nous appelons Shéhérazade ou l’on retrouve ces saveurs du désert.
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