Lagosta

Comment est née votre marque ? Racontez-nous son histoire.

Hou là là ! C’est une histoire de rencontres, de hasards et de circonstances…
Durant un long arrêt maladie, il fallait que j’occupe mes neurones ! J’ai commencé comme ça, pour m’occuper et pour faire marrer des amis. En fait, ça a si bien fonctionné que j’ai continué, tout simplement …
Ce n’était pas prévu ni prémédité. Je me suis lancé dans ce domaine sans préjugés : la création s’est faite totalement selon mon ressenti personnel et au final, c’est cela qui m’a permis d’inventer une marque complètement atypique, qui ne répond pas aux codes traditionnels : Lagosta ne raconte pas l’histoire de la Chine ou de l’Inde, ne classe pas ses thés par type. C’est une marque impertinente, qui raconte des histoires, des blagues, mon univers.

D’où vient le nom de votre marque ?

D’un brainstorming avec moi-même une nuit sous morphine… Un mélange de sonorités que j’aimais bien, un assemblage improbable qui finalement finit comme une déclinaison du mot “goût.” Car finalement le thé, ce n’est qu’une une histoire de goût !

Crédit photo : Lagosta

Et votre marque aujourd’hui, qu’est-elle devenue ?

C’est une machine à raconter des histoires, assurément !
À faire des partenariats avec des mondes très éloignés du thé.
À convaincre des buveurs de café ou de bière que le thé n’est pas “que pour les mémères”.
Lagosta continue son petit bonhomme de chemin, en traçant son propre sillon atypique, avec sa singularité, son humour, selon mes plaisirs et goûts, le tout sans compromis.

Quelles sont les valeurs que vous voulez défendre ?

Le thé peut être bon, beau, simple, accessible, funky et pas prise de tête.
Pas besoin d’être un érudit du thé pour pouvoir l’apprécier. Un bon thé est un thé qui vous plaît, et c’est déjà pas mal.

Qu’est-ce qui vous définit comme une marque de thé française ?

Déjà, nous sommes situés à Angers et près de la Loire !
Ensuite, c’est aussi une démarche de notre part, une mise en avant d’une certaine vision de la France, de ce qu’elle est dans sa diversité, son patrimoine, son histoire, et sa culture très variée. Cette mise en avant, de Joachim Du Bellay jusqu’au Club France de la French Tech, se fait à travers les goûts de nos thés mais aussi leurs noms et leurs packagings. Nous sommes quand même la seule marque au monde à avoir sur une étiquette Patrick Dewaere et Gérard Depardieu sur leur vélo, dans une image des valseuses !
Nous avons par exemple une gamme de thé, nommée “Sacrés Français”, qui utilise des saveurs typiquement françaises, avec notamment un thé parfumé au Cointreau. Nous racontons également des histoires de rois et reines de France, comme les Plantagenêt, et des personnages célèbres. Le tout avec la pointe d’impertinence, elle aussi française, qui nous caractérise ! Ainsi, nous avons baptisé notre Lapsang Souchong Jeanne d’Arc.

Crédit photo : Lagosta

Qu’est-ce qui fait la spécificité, le petit “plus” de vos thés, selon vous ?

Indéniablement, le fait que chaque thé ait sa propre histoire.
Si cela peut paraître aller dans tout les sens, il en reste un fil rouge toujours présent, qui est notre territoire, Angers.
Tous les partenariats que l’on fait ont ce même point commun, celui de venir du territoire local.
Et plus on puise profond dans ses propres racines, plus on accède à une notion très intéressante, qui est celle de l’universalité.

Votre marque, en quelques chiffres ?

• 1 gamme = 1 univers
• 1 boîte = 1 histoire
• 1 prix unique
• 1 chien
• 1 personne (moi)

Et en 3 mots ?

Lagosta, Angers, France

Racontez-nous une anecdote sur un de vos thés !

Alors ce n’est pas un thé dans l’une des Box Envouthé, mais son anecdote me plaît particulièrement, je ne résiste pas à l’envie de vous la partager. C’est le thé de Noël. J’ai trois enfants (Paul-Arthur, Gaspard et Constance). Voilà comment en quelques échanges avec le deuxième on peut créer un thé.

Gaspard : “Paul-Arthur a un thé Arthur 1er, Constance a un thé Constance de Bretagne, mais moi j’ai rien … c’est nul.”
Moi : “T’inquiète pas mon loulou, je vais te faire un « Gaspard de Quelque Part ». Il n’y en a pas dans la famille Plantagenêt, mais tout le monde n’y verra que du feu.”
Gaspard : “Mais papa, tu es au courant qu’il existe déjà un roi qui s’appelle Gaspard… le Roi Mage !!! Donc pour Noël : Gaspard arrive ! Comme ça j’aurais en plus une étiquette rouge.”
Moi : “Ah oui… pourquoi pas.”

Deux jours plus tard.
Gaspard : “Je sais quels goûts je veux pour le thé “Gaspard arrive”. Chocolat et noix de coco !”
Moi : “Heu oui … pourquoi ?”
Gaspard : “Bah, Papa, franchement, tu ne vois pas ? Le chocolat car on en mange plein à Noël et la noix de coco pour faire la neige.”

Bah oui, tout simplement [sourire].

Crédit photo : Lagosta