dans la théière de

Dans la théière de Arlette Rohmer

1 mars 2015

Rencontre avec Arlette Rhomer, fondatrice des Jardins de Gaïa.

Qui êtes-vous ?

Arlette Rohmer : une femme qui aime les voyages, les couleurs, la nature… Une femme qui aime faire les choses bien et de manière juste. Une femme engagée pour l’Homme et pour la Nature. Une femme qui est devenue chef d’entreprise sans y avoir songé, portée par un succès qui a été une rencontre en une vision forte et une attente de la part des gens, dont je ne soupçonnais pas la grandeur.

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Crédits Photo : Les Jardins de Gaïa

Votre premier souvenir de thé ?

A 17 ans, une tasse de Darjeeling Singell, first flush, fleuri et magique. C’était un cadeau d’une amie.
À l’époque je buvais beaucoup de thés parfumés. Ce fut un choc de découvrir qu’on pouvait expérimenter autant de séquences d’arômes à travers un thé nature… Une expérience magique qui m’a vraiment marquée.

Si vous étiez un thé, quel serait-il ?

Un Darjeeling de printemps pour sa vitalité, ses couleurs et ses parfums floraux qui me transportent immédiatement.

Quelques-uns de vos thés préférés ?

Je dirai le « Tara’s Offering », le « gyokuro premium », le « sencha grand cru », le « Tie Guan Yin » et le « Green Lilly ».

Pour vous, le thé en 3 mots c’est quoi ?

Pourquoi pas :
Voyage – Partage – Magie  (des saveurs)

Quel est le moment où vous préférez boire votre thé ?

J’aime particulièrement la première tasse de thé que je bois le matin au réveil. C’est un moment particulier que je savoure et c’est vital pour moi pour bien commencer la journée. Et bien sûr ça continue au fil de la journée, avec des thés variés que je choisis en fonction tu temps et de mon humeur.

Quel est votre tasse ou objet de thé préféré ?

Mon bateau à thé qu’une maître de thé taiwanaise m’a offert un jour. Son geste a été si spontané que cela m’a vraiment marquée. Je pense que l’objet compte autant que le moment qu’il me rappelle.

Quel est votre maison ou salon de thé préféré ?

La maison de thé à côté du musée du « Dit Du Genji » à Uji au Japon qui est entouré de magnifiques jardins zen. Un endroit où l’on se sent particulièrement bien : une vraie invitation à la contemplation !

J’aime aussi l’ambiance de notre maison de thé que nous avons construite attenante à notre entreprise.

C’est un lieu de plus en plus apprécié : en pleine campagne on peut accéder à la magie de l’art du thé au milieu de cinq jardins zen !

Qu’avez-vous envie de dire aux amateurs de thé ? Et à ceux qui découvrent les plaisirs du thé ?

À mes yeux l’une des choses les plus importantes pour un amateur de thé, en dehors de veiller à bien respecter les étapes de préparation, est de toujours tester, d’être curieux, d’essayer de nouveaux thés chaque fois que l’on en a l’occasion.

C’est dommage de rester figé sur un type de thé comme je le vois souvent. Avoir un goût trop arrêté, c’est se priver des nombreux voyages olfactifs et gustatifs que l’immense richesse du monde du thé propose…

Pouvoir comparer, pouvoir établir des ponts, pouvoir comprendre l’influence d’un cultivar, du climat, de l’altitude, du savoir-faire du producteur…, sur la tasse finale, permet à l’instar du vin, de multiplier les occasions d’apprécier…  Savoir apprécier est un art qui n’est pas acquis, mais que l’on peut s’approprier peu à peu à condition de rester ouvert et d’aimer comprendre les choses.
Au fil des infusions, le thé peut faire du quotidien une suite d’instants précieux et si nos politiciens s’asseyaient plus souvent autour d’une tasse de thé, je pense sincèrement que le monde se porterait mieux…

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