le thé en orient

Le thé en Iran

2 juin 2015

 L’histoire du thé en Iran

Au XVe siècle, les Iraniens sont amateurs de café… mais cette denrée est difficile à acheminer ! À l’inverse, le thé est alors une ressource qui circule sur la Route de la Soie, qui traverse le pays. Les Iraniens deviennent alors consommateurs de thé. Au XIXe siècle, ils se lancent même dans la culture de théiers. La production locale de thé décolle dans les années 1920, faisant aujourd’hui de l’Iran le huitième producteur mondial de thé.

Nabat, le sucre au safran

Nabat, sucre au safran / Crédit photo : Meg Campbell


La culture du Thé en Iran

Les Iraniens boivent du thé noir, importé du Sri-Lanka ou cultivé localement dans les plantations de la province de Gilan, située entre les Monts Elbourz et le sud de la Mer Caspienne. À la maison, le chai-yi, un thé noir léger et sans lait, est servi par la doyenne. Le sucre est servi à part, sous forme de disques ou de cristaux translucides parfois aromatisés au citron ou au safran.

Anecdote

Les Iraniens boivent jusqu’à neuf petits verres de thé par jour !

Accompagner son thé

Bu avec du pain et du fromage au lever, le thé s’accompagne dans la journée de sucreries et de fruits secs.


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Thé et sucre au safran / Crédit photo : Taste of Slow


Servir le thé

La théière, perchée sur le samovar, contient un thé longtemps infusé, très noir et amer. C’est ce liquide qui est versé dans les estekanha, petits verres argentés ou dorés souvent placés sur un plateau en métal également argenté ou doré. On se sert alors de l’eau bouillante du samovar pour diluer le thé selon son goût.

Où boire du thé en Iran ?

C’est ce thé préparé au samovar qui est servi dans les tchai khaneh, les maisons de thé. Les Iraniens s’y donnent rendez-vous pour y écouter la radio et discuter longuement, installés sur des tapis ou sur des bancs agrémentés de coussins. Réservés aux hommes, certains établissements possèdent cependant un espace pour les familles où les femmes sont les bienvenues, à l’image de la maison de thé Azadegan, dans la ville d’Isfahan.

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Azadegan tchai kaneh / Crédit photo : Sandra Weber

Sources :
Moyen-Orient.fr
– Maït Foulkes, Jacques Boulay, Délices du thé, Plume, Flammarion, Paris 2001

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