Le Japon est bien connu pour sa production de thé, vert principalement. C’est en effet le 2ème producteur mondial de thé vert.
Imaginez-vous un peu, 82 000 tonnes de thé produites par an, et les Japonais en consomment 910 g par personne et par an : cela fait presque 1 kilo par habitant !
On trouve, au Japon, principalement 4 régions productrices de thé réparties sur 3 îles :
HONSHU
La région de Shizuoka, sur l’ile d’Honshu, produit 40% du thé japonais. C’est la première région productrice et exportatrice du Japon. Son climat favorise la production de thé, tandis que ses ports qui facilitent son exportation.
KYUSHU
L’ile de Kyushu produit quant à elle 30% du thé au Japon. Elle est reconnue pour la grande diversité de goûts de ses thés. En effet, son climat subtropical, son relief et ses nombreux cépages de thés (cultivars) permettent une production variée.
SHIKOKU
La préfecture de Mié, sur l’île de Shikoku, est l’une des plus anciennes régions théicoles du Japon. Bien qu’elle soit peu connue, c’est la 3ème plus grosse région productrice du Japon.
Et enfin, même si la région d’Uji, à Shikoku, ne représente que 3% de la production nationale, elle est reconnue pour la très grande qualité de ses thés d’ombre. C’est également à Uji que le processus de fabrication du Sencha fut établi.
Les thés verts, produits au Japon, ont différents goûts en fonction du terroir, du cultivar (cépage), de la période de cueillette ainsi que du traitement effectué sur les feuilles après récolte.
Un thé doux sera caractérisé par une exposition plus faible, des feuilles de thé, au soleil. En effet, on trouve au Japon des thés d’ombre et des thés de lumière qui révèleront des arômes différents en fonction de leur exposition au soleil.
On compte quatre récoltes au Japon. La première, et principale, s’arrête officiellement 88 jours après le début du printemps; la seconde se déroule en juin et les troisième et dernières cueillettes se font respectivement pendant l’été et en octobre.
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